Haier-land

La réforme du système financier a bien dominé le discours du président Sarkozy.

Fustigeant les dérives du «capitalisme financier», le président français a plaidé pour de nouvelles règles internationales, notamment dans le secteur bancaire, lors du discours d'ouverture du 40e Forum économique mondial.

Tout en affirmant qu'il n'était pas venu «donner des leçons», Nicolas Sarkozy a dressé au cours de son discours un long réquisitoire du système économique international et des banques en particulier, devant une assemblée composée de patrons de grandes entreprises et de banquiers.

«Le métier de banquier ce n'est pas de spéculer, c'est d'analyser le risque du crédit, c'est financer le développement de l'économie», a-t-il assuré, alors que les banques «ont préféré jouer sur la bourse au lieu de prêter aux entrepreneurs.»

«L’absence de règles tue le capitalisme »

Il s'est donc dit «d'accord avec le président Obama quand il juge nécessaire de dissuader les banques de spéculer pour elles-mêmes ou de financer des fonds spéculatifs».

Le président américain a annoncé la semaine dernière des projets visant à réduire la taille des banques et à séparer les activités de dépôts et les opérations pour le compte propre des banques sur les marchés, provoquant une levée de bouclier dans le monde financier.
 
Un élan moralisateur que Sarkozy veut généraliser à l’ensemble de l’économie internationale, pour la sauver. Ainsi, si «l’absence de règles tue le capitalisme », «nous sauverons le capitalisme en le refondant», a assuré le président français.
 
Le système doit se souvenir qu’une entreprise «vit», qu’elle a besoin d’un patron -qui peut d’ailleurs être «bien payé» sans que cela soit «choquant», comme c’est le cas d’Henri Proglio, de ses employés. Un fonctionnement à l’opposé de ceux qui croient qu’ils peuvent faire de l’argent «sans effort».

Nicolas Sarkozy a également demandé qu’une action soit coordonnée au niveau du G20 pour que tous les pays adoptent les mêmes règles.
 
Mais ce n’est pas tout. Le président français a affirmé qu'il mettrait la réforme du système monétaire international au coeur des G8 et G20 de 2011, qui seront présidés par la France. «Nous avons besoin d’un nouveau Bretton Woods», a-t-il conclu

Une nouvelle loi, replâtrage d’une ancienne des années 80, pour supprimer toutes représailles bancaires sur les biens des patrons.

Pour savoir où aller souvent il est bon de rappeler ce qui s'est passé.
On parle des années de gloire : "Les 30 glorieuses années d'après guerre"
Qui se souvient de ce qu’ont fait nos pères et nous leurs enfants de première génération?
Le travail se faisait de 10 heures par jour et six jours par semaine : Patrons et ouvriers
Le patron avait en plus la charge d'assurer la pérennité de son entreprise et se sentait en charge du sort des ses ouvriers.
Ils n’étaient pas des ‘’maîtres de forges’’ dont se gargarisent cette gauche obsolète.
Ils étaient les bâtisseurs de la France.
Qui osera, ici, appeler ‘’buveurs de sang’’ ceux qui s’investissaient totalement en donnant en garantie tous leurs biens à la moindre demande du banquier pour assurer les fins de mois.
Je connais bien ceux qui ont tout perdu, maison et famille lorsque le banquier est venu demander la réalisation de ‘’ses actifs’’ les garanties que lui avaient donné le patron !

La voila bien cette nouvelle France au ventre mou, repue et toujours réclamante encore et encore, comme si la satiété n’existait plus, et surtout sans avoir le moindre regard sur son passé.
Il me souvient que sur la table, ma mère mettait une assiette en plus …celle du pauvre qui viendrait peut-être demander un peu d’aide ! Cela était naturel.
Alors maintenant tout doit tomber d’au dessus, on se défausse sur …l’état
Il doit tout faire et pendant ce temps nous sommes absous, ça y est la B.A. est faite.

On se dispense ainsi de toutes responsabilités, et les dernières tombent :
La personne obérée en banque parce qu’elle ne sait pas gérer son budget est amnistiée et peut continuer son ‘’ aberrante obération’’…
Le patron qui ne vit que du système de gestion : faire faillite tous les trois ans pour ne plus avoir de dettes auprès de ses fournisseurs, et renaître sous un autre nom et …etc !

Voila où nous allons :
L’irresponsabilité de tous !
L’état doit se substituer à moi.
Il faut trouver un responsable si possible argenté …mais ce n’est pas moi qui ait volé l’orange !

N.B. J’espère que les banques et organismes de crédit sauront contourner cette loi pour responsabiliser et piéger les entrepreneurs...véreux!

Les nouveaux programmes, selon l'association des profs de SES, évacuent les questions de société, comme le pouvoir d'achat ou le chômage

Egalement sur le point de tomber dans les oubliettes, les inégalités sur le revenu, l'investissement... Pas question non plus d'aborder le thème de l'entreprise, en parlant d'innovation ou de la distinction entre chiffre d'affaires et profit. Les élèves découvriront à la place «les joies des constructions des courbes de coûts», de l'épargne ou de «la construction du prix d'équilibre», détaille l'association dans son communiqué.
+++++++

Soyons honnêtes ??
la majorite de ces branleurs, seconde à 18 ans, bac à 21 ans, ,bien sur raté ,
alors que se passe til
>>>>> Chômage ?? direct, stage dans la vraie vie ?
donc pourquoi les emmerder avec des cours à la khon en seconde ??
Rien ne vaut l'apprentissage

on dit quoi ??
On dit merci
et on dit merci à qui ???

Merci Sarko ,Na

3) Maintenant il faut s’étonner de voir parfois le nom du sage Marc-Aurèle si étrangement substitué à celui des Curtius…sans doute à cause de ceci :

 « …Jette les yeux sur le très prompt oubli dans lequel tombent toutes choses, sur le gouffre du temps qui, des deux côtés, s’ouvre à l’infini, sur la vanité du retentissement, la versatilité et l’irréflexion de ceux qui paraissent te bénir, l’exiguïté du lieu où la renommée est circonscrite.

La terre entière, en effet, n’est qu’un point, et quelle infime parcelle en est habitée ! Et là, combien d’hommes, et quels hommes, auront à te louer !

Il reste donc à te souvenir de la retraite que tu peux trouver dans ce petit champ de ton âme. Et, avant tout, ne te tourmente pas, ne te raidis pas ; mais sois libre et regarde les choses en être viril, en homme, en citoyen, en mortel.

Au nombre des plus proches maximes sur lesquelles tu te pencheras, compte ces deux :

- l’une que les choses n’atteignent point l’âme, mais qu’elles restent confinées au dehors, et que. les troubles ne naissent que de la seule opinion qu’elle s’en fait.

- L’autre, que toutes ces choses que tu vois seront, dans la mesure où elles ne le sont point encore, transformées et ne seront plus. Et de combien de choses les transformations t’ont déjà eu pour témoin !

Songes-y constamment : Le monde est changement ; la vie, remplacement !... »