Charles ,à ton age, jouer les balances ??????????
Entre l’Inde et le Cachemire : 550 kms
Entre l’Iran et le Pakistan : 700 kms
Entre Palestine et Israël : 730 kms
Entre Arabie Saoudite et Irak, Yémen, Qatar, Émirats Arabes unis : 900 kms
Entre États-Unis et Mexique : 3.360 kms
Entre Inde et Bangladesh : 4.000 kms
Entre …etc
Un total de 21.000kms recensés !
Sauf que ce n’est rien devant l’immensité des murs derrière lesquels nous nous retranchons souvent, ceux de nos maisons, pour ne pas , ne plus, voir ce qui dérange et ce qui arrange selon que l’on soit …
Ben Dame !
Le monde des poupées, temps arrêté, temps du passé, figé sur une expression, un sourire, un regard parfois triste. Ces mises en scène ne sont –elles pas une réalité dépassant la fiction ?
Ce monde sans violence me donne tant de satisfactions qu’il en devient fascinant et pour lequel j’ai des sentiments indéfinissables.
Merci Haier pour cette fenêtre ouverte sur un décor réservé aux rêves...dont je vous donnerai parfois la primeur photographique !
Chez nous on raconte que, certaine nuit pour les petits rissoneaux, il se passe des choses étonnantes, et qu’on peut entendre de drôles de dialogues.
Ce n'est point avec une douce voix qu’une vieille rissone appelle ni par des caresses qu'elle attire, elle se montre seulement, et aussitôt un froid de glace saisit le rissoneau et alors elle lui parle :
- Il faut rentrer chez toi, lui dit la vieille rissone au teint pâle et aux yeux hagards, ta mère t'attend, il faut rentrer!
-Vas t'en, je sais mon chemin et je rentrerai bien sans toi.
- Je ne quitte plus ceux que je suis venue chercher, réplique-t-elle, et, quoi que tu fasses pour m’éloigner, je resterais là et te dirais : il faut rentrer.
Ce n'est pas une fée, cette vieille, pourtant elle fait voir des feux follets, ou fait entendre, les nuits d’été, de grands rires sinistres aux petits immobiles d'effroi, elle change les frôlements des feuilles sèches chassées par le vent, en bruit inquiétant du pas d’un monstre.
C'est par elle, que les attardés, dans la clairière, voient et transforment en géants armés les grands arbres aux branches étendues, et peuplent d’agresseurs menaçants les chemins traversés, çà et là, de lumières et d'ombres.
Si le petit est un peu hardi, il chante pour repousser l'épouvante mais malgré qu’il parvienne un peu à remporter cette victoire, la vieille revient et l’obsède comme une compagne obstinée.
Elle utilise alors un autre moyen, elle souffle sur les lèvres de l'enfant, et celles-ci se dessèchent, ensuite elle pose un doigt au creux de sa poitrine, alors la torture devient telle qu’il se lève aussitôt et se résigne à revenir chez lui, malgré la crainte des réprimandes qu’il recevra. Il court à perdre haleine jusqu’à la porte de sa maison.
Elle a deux noms, cette vieille rissone qui ramène ainsi les enfants attardés dans la nuit : on l'appelle la Faim et aussi la Peur.
Flogo copyright
Associer une forme aux nuages, un son à chaque parfum, une couleur aux désirs, choisir le mot englobant le tout.
"Matin" : brume comme le linceul de la nuit qui s'évapore, odeurs des fleurs qui s'ouvrent dans les premiers chants d'oiseaux, espoirs d'une journée naissante sous le soleil rose des désirs.
"Soir" : nuages violets du jour mourant, usure des senteurs dans le silence, noir désespoir des désirs inassouvis....